Historique

Chien de Rois , Roi des chiens

 

 

 


Comme ces chiots étaient nés au chenil de Compiègne, ils prirent tout d’abord le nom de Braques de Compiègne, puis vers 1830, lorsque les installations furent transférées à Saint Germain, la race prit définitivement le nom de Braque Saint Germain.
Quoiqu’il en soit, au 19ème, la race se développe et les braques Saint Germain sont présents à la première exposition canine de Paris, en 1863. A la fin du XIXème siècle, les St Germain sont aussi présents dans toutes les grandes expositions internationales. A Paris, bien sûr; mais aussi à Ostende, en 1883, à Anvers et Amsterdam, en 1884. Ces
chiens étaient inscrits au L.O.H.S.H. (livre des origines belges St Hubert), ce qui qui tend à prouver qu’il existait, il y a plus d’un siècle, des Saint Germain dans le Bénélux
Leur élégance est remarquée et certains voient dans ce joli Braque, le Pointer Français.
Voici d’ailleurs ce qu’en dit, M. Delagrange, éleveur de braque St-Germain et qui fut à l’origine de la création du club. Il dit, dans son ouvrage, Le Braque Saint Germain, paru en 1914 : «Le braque Saint Germain de bonne espèce, en dehors de l’élégance de ses formes, de sa finesse de nez souvent égale à celle du pointer, son ancêtre, réunit la plupart des qualités de notre vieux braque Français dont il descend également.
Il est par excellence, le compagnon tout indiqué du chasseur n’ayant qu’un seul chien, ne chassant qu’une ou deux fois la semaine et ne pouvant donner ou maintenir à son collaborateur le dressage sévère et impeccable indispensable au chiens de race anglaise.»
A la même époque, de nombreux affixes voient le jour et produisent des sujets de qualité, que l’on retrouve dans la généalogie de nos plus beaux Saint Germain actuellement : Byrrh II de l’Etoile, père de la championne Jilt des Yvelines, invaincue en expositions et que M. de Coninck, qui fut à l’origine du standard, qualifiait de chienne parfaite. Elle remporta d’ailleurs en 1909, le prix de la réunion des chiens d’arrêt français et donna naissance à Jo d’Orléans, qui, à l’age de deux ans avait déjà à son actif 8 premiers prix et prix d’honneur ainsi qu’un premier avec CAC aux field-trials de Chevilly en 1913.
Autres lices de qualité tant en expositions que sur les terrains, Myrrha d’Auxerre ou encore Ed-Gelha.
Après la seconde guerre mondiale, la race repartit avec quelques éleveurs et leurs affixes (de l’Yzieu, de Dangeul, d’Hénnicourt, des Tanières, ...) puis plus tard ceux des Vagues Horizons, de la Vallée d’Andaine, de la Vallée du Ridor, du Bois d’Heilly, de Franck Espoir, ... ont donné naissance aux lignées actuelles.

 

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